Explication de l’atténuation du son avec l’isolation entre les planchers

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Kelvin D demande :
Afin d’obtenir la meilleure insonorisation par l’installation de la cellulose entre mon sous-sol et le premier étage, devrais-je tasser le matériel d’une manière dense à l’accord de 3.5 lb/ft^3. Ou dois-je installer suffisamment de matériau dans les cavités de l’enceinte pour remplir l’espace entre les solives du plancher, tout en le gardant suffisamment lâche pour que je puisse faire passer des fils à l’avenir ? Le fait de tasser le matériau dans ces cavités de 2×10 va-t-il causer des problèmes d’affaissement ou d’éclatement des cloisons sèches ? Le plafond est fini avec deux feuilles de cloison sèche de 1/2 po.

Réponse :

L’acoustique est un sujet assez complexe. Par exemple, il y a une différence entre un son aérien, par exemple un cocktail dans l’appartement du dessus, et un son d’impact, par exemple une famille de danseurs de sabots vivant dans l’appartement du dessus. Après deux phases d’essais acoustiques approfondis sur les assemblages de murs et de planchers, le Conseil national de recherches du Canada a rapporté ce qui suit :

Le STC n’a pas montré de dépendance significative à la densité du matériau insonorisant ; les trois autres indices de bruit aérien utilisés l’ont fait. L’IIC et les autres indices de bruit d’impact ont tous montré une dépendance significative à la densité du matériau insonorisant. La variation de l’IIC prévue lorsque l’isolation en fibre de cellulose est remplacée par des matelas en fibre de verre de même épaisseur est d’environ 1,5 dB. La densité a été choisie comme variable pour décrire les matériaux insonorisants car d’autres travaux ont montré que, pour les matériaux fibreux utilisés dans ce projet, elle présente une forte corrélation avec la résistance à l’écoulement de l’air, la propriété du matériau qui devrait avoir un effet sur l’atténuation du son.

La laine de roche et la cellulose ont tendance à être un peu meilleures que la fibre de verre pour l’atténuation des bruits d’impact. En supposant que la résistance à l’écoulement de l’air soit le facteur causal, je ne pense pas que l’on gagne beaucoup à tasser la cellulose à une densité de paroi dans une cavité de plancher/plafond. Légèrement comprimée, ou même à sa densité naturelle, l’isolation en cellulose est assez résistante à la circulation de l’air. Je doute que le fait de tasser l’isolant cellulosique à 3 pcf soit préjudiciable au plafond, mais je ne pense pas que cela ajoute beaucoup à la performance acoustique de l’ensemble.

 

 

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